Slow death

Aussi créatifs que les Beatles, aussi rock que les Stones, aussi mélodieux que Beach Boys, ces San Franciscains aurait pu devenir le plus grand groupe des seventies (ce qui aurait été bien embêtant pour les musiciens susnommés). Chance pour ces derniers, la rigolocaïne et les comportements abusifs de Cyril Jordan (chant), Roy Loney (guitare), George Alexander (basse) et Tim Lynch (batterie), les propulsent de longues années dans les limbes. Adulés par les puristes ils sont tout de même devenus l'objet d'un véritable culte dans le monde entier.